| Titre : |
Du questionnement sur la violence institutionnelle scolaire et le métier d’élève : l’école conforme-t-elle ses élèves ? |
| Type de document : |
document électronique |
| Auteurs : |
Aline Mathet, Auteur ; Eleonore Quinaux, Parraineur |
| Editeur : |
Nivelles [Belgique] : Haute Ecole Bruxelles-Brabant. Domaine pédagogique |
| Année de publication : |
2022 |
| Collection : |
TFE numérique FLES/EPC |
| Importance : |
1 vol. (47 f.) |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
français : discipline enseignement du français violence institutionnelle maltraitance |
| Index. décimale : |
811.133.1 Français |
| Résumé : |
L’école connait, aujourd’hui, son lot de violences institutionnelles. En effet, un théoricien tel que M. Foucault l’a suffisamment documenté dans son ouvrage Surveiller et punir, dans lequel sont traitées les questions relatives à la discipline, aux logiques du rang et du quadrillage, ou encore au « bon dressement »; questions que nous reprenons à notre compte. La notion de « métier d’élève », du pédagogue P. Perrenoud, met également en lumière cette thématique qui sous-tend l’institution scolaire et qui questionne le sens du travail scolaire. Et si cette violence institutionnelle servait de terreau au conformisme des élèves ? Si cela est effectivement le cas, l’école en a-t-elle conscience ? Et comment se fait-il que l’école prépare si bien ses élèves à entrer dans le monde du travail – par-là, nous entendons: de manière si docile ?
Sur la base d’une littérature inhérente à ce sujet et d’un questionnaire à destination des acteurs de l’enseignement ordinaire et de l’enseignement spécialisé, nous avons tenté de répondre à notre problématique. L’analyse des réponses obtenues a démontré que les enseignants n’abondaient pas systématiquement dans le sens d’une potentielle violence institutionnelle scolaire – ce qui échouerait à donner du sens à leur métier. Néanmoins, parfois, ils allaient dans le sens d’une telle considération. En ce qui concerne la question du conformisme, les résultats de l’expérience d’Asch ont été validés par les enseignants, mais une concession a dû être faite: le conformisme est aussi une attitude normale et nécessaire à la construction de l’identité et à la socialisation. Nous avons donc dû nuancer notre conclusion: l’école rend conforme certainement un peu ses élèves afin qu’ils puissent s’adapter au monde du travail – l’école étant basée sur l’esprit de l’industrialisation –, mais qui dit conformisme dit également distinction. Ainsi, les élèves ne sont pas condamnés à se conformer.
Naturellement, d’autres recherches doivent être déployées pour venir compléter ce travail qui peut s’entrevoir comme une esquisse. Aussi, ce sujet devrait être traité avec prudence, et ce, notamment, afin de ne pas tomber dans les dérives qu’il suggère – par exemple, celle de l’assujettissement, exposée dans ce travail. |
| Note de contenu : |
TFE en Français et éducation à la philosophie et à la citoyenneté / Promoteur : Quinaux |
| Permalink : |
http://catalogue.iesp.be/index.php?lvl=notice_display&id=22328 |
Du questionnement sur la violence institutionnelle scolaire et le métier d’élève : l’école conforme-t-elle ses élèves ? [document électronique] / Aline Mathet, Auteur ; Eleonore Quinaux, Parraineur . - Nivelles [Belgique] : Haute Ecole Bruxelles-Brabant. Domaine pédagogique, 2022 . - 1 vol. (47 f.). - ( TFE numérique FLES/EPC) . Langues : Français ( fre)
| Mots-clés : |
français : discipline enseignement du français violence institutionnelle maltraitance |
| Index. décimale : |
811.133.1 Français |
| Résumé : |
L’école connait, aujourd’hui, son lot de violences institutionnelles. En effet, un théoricien tel que M. Foucault l’a suffisamment documenté dans son ouvrage Surveiller et punir, dans lequel sont traitées les questions relatives à la discipline, aux logiques du rang et du quadrillage, ou encore au « bon dressement »; questions que nous reprenons à notre compte. La notion de « métier d’élève », du pédagogue P. Perrenoud, met également en lumière cette thématique qui sous-tend l’institution scolaire et qui questionne le sens du travail scolaire. Et si cette violence institutionnelle servait de terreau au conformisme des élèves ? Si cela est effectivement le cas, l’école en a-t-elle conscience ? Et comment se fait-il que l’école prépare si bien ses élèves à entrer dans le monde du travail – par-là, nous entendons: de manière si docile ?
Sur la base d’une littérature inhérente à ce sujet et d’un questionnaire à destination des acteurs de l’enseignement ordinaire et de l’enseignement spécialisé, nous avons tenté de répondre à notre problématique. L’analyse des réponses obtenues a démontré que les enseignants n’abondaient pas systématiquement dans le sens d’une potentielle violence institutionnelle scolaire – ce qui échouerait à donner du sens à leur métier. Néanmoins, parfois, ils allaient dans le sens d’une telle considération. En ce qui concerne la question du conformisme, les résultats de l’expérience d’Asch ont été validés par les enseignants, mais une concession a dû être faite: le conformisme est aussi une attitude normale et nécessaire à la construction de l’identité et à la socialisation. Nous avons donc dû nuancer notre conclusion: l’école rend conforme certainement un peu ses élèves afin qu’ils puissent s’adapter au monde du travail – l’école étant basée sur l’esprit de l’industrialisation –, mais qui dit conformisme dit également distinction. Ainsi, les élèves ne sont pas condamnés à se conformer.
Naturellement, d’autres recherches doivent être déployées pour venir compléter ce travail qui peut s’entrevoir comme une esquisse. Aussi, ce sujet devrait être traité avec prudence, et ce, notamment, afin de ne pas tomber dans les dérives qu’il suggère – par exemple, celle de l’assujettissement, exposée dans ce travail. |
| Note de contenu : |
TFE en Français et éducation à la philosophie et à la citoyenneté / Promoteur : Quinaux |
| Permalink : |
http://catalogue.iesp.be/index.php?lvl=notice_display&id=22328 |
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Mathet, Aline, Quinaux, Eleonore (2022). Du questionnement sur la violence institutionnelle scolaire et le métier d’élève : l’école conforme-t-elle ses élèves ?. Nivelles (rue Emile Vandervelde 3, 1400, Belgique) : Haute Ecole Bruxelles-Brabant. Domaine pédagogique.
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Du questionnement sur la violence institutionnelle scolaire et le métier d’élève : l’école conforme-t-elle ses élèves ?
