[article]
Titre : |
Là où le Brésil va... |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2010 |
Article en page(s) : |
p. 3-98 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Brésil |
Index. décimale : |
94(81) Histoire du Brésil |
Résumé : |
En inaugurant, en 1964, le premier des coups d’Etat de la région, qu’on appellera "modernes", les militaires brésiliens précèdent leurs homologues en Bolivie, au Chili, en Uruguay ou en Argentine. Sous l’égide de l’anticommunisme et de la lutte antisubversive prônée par les Etats-Unis, ces derniers conspirent déjà pour mettre en place les dictatures sud-américaines des décennies 1960 à 1980 qui, méthodiquement, décapiteront leurs oppositions respectives.
Depuis la seconde guerre mondiale, les gouvernements brésiliens avaient tenté de rompre la dépendance du pays vis-à-vis des marchés financiers. Confronté à un secteur privé rachitique, l’Etat jouait le rôle de "sage-femme" et favorisait l’émergence de "champions nationaux" là où le capital brésilien n’avait pas estimé rentable de s’aventurer. A partir de 1964, sous prétexte de garantir la "sécurité nationale", la dictature intensifie la démarche : régressions salariales et répression syndicale permettent de socialiser le coût de ce développement volontariste de sociétés peu rentables dans un premier temps.
Le "miracle économique" qui s’ensuivra comporte donc sa part d’ombre : aux côtés de la dette économique qu’il engendre, et que le Brésil continue de payer, il jette les bases d’inégalités sociales parmi les plus importantes du monde. |
Note de contenu : |
1. Graine maudite (Idéologie de l’interdépendance et de la sécurité ; "Affaire Ballarin", le sang versé en commun ; L’Eglise catholique face à la junte militaire ; Revers du "miracle" économique ; Quand le prolétariat s’organise ; La Constituante contre l’économie)
2. Urgence sociale (Trente-deux millions de gamins dans la rue ; Dette d’hier... ; ...et dette d’aujourd’hui ; Mainmise sur l’Amazonie ; Les Indiens et la "sécurité nationale" ; Marqués pour mourir ; Une religion de l’émotion ; Huit années qui ont laminé le pays ; Irruption des mouvements noirs)
3. Les années "Lula" (Porto Alegre teste la démocratie participative ; Musique et peuple mêlés ; Viva Brasil! ; Le gâchis ; "Pétrole vert" contre réforme agraire ; Sans terre mais non sans voix ; Un géant toujours aussi dépendant ; Infiltré au cœur de la police ; Prisons, du désastre social aux mafias ; Brasilia oublie le "complexe du chien bâtard" ; Quel bilan social pour "Lula"?) |
Permalink : |
http://catalogue.iesp.be/index.php?lvl=notice_display&id=16333 |
in Manière de voir > 113 (Octobre - novembre 2010) . - p. 3-98
[article] Là où le Brésil va... [texte imprimé] . - 2010 . - p. 3-98. Langues : Français ( fre) in Manière de voir > 113 (Octobre - novembre 2010) . - p. 3-98
Mots-clés : |
Brésil |
Index. décimale : |
94(81) Histoire du Brésil |
Résumé : |
En inaugurant, en 1964, le premier des coups d’Etat de la région, qu’on appellera "modernes", les militaires brésiliens précèdent leurs homologues en Bolivie, au Chili, en Uruguay ou en Argentine. Sous l’égide de l’anticommunisme et de la lutte antisubversive prônée par les Etats-Unis, ces derniers conspirent déjà pour mettre en place les dictatures sud-américaines des décennies 1960 à 1980 qui, méthodiquement, décapiteront leurs oppositions respectives.
Depuis la seconde guerre mondiale, les gouvernements brésiliens avaient tenté de rompre la dépendance du pays vis-à-vis des marchés financiers. Confronté à un secteur privé rachitique, l’Etat jouait le rôle de "sage-femme" et favorisait l’émergence de "champions nationaux" là où le capital brésilien n’avait pas estimé rentable de s’aventurer. A partir de 1964, sous prétexte de garantir la "sécurité nationale", la dictature intensifie la démarche : régressions salariales et répression syndicale permettent de socialiser le coût de ce développement volontariste de sociétés peu rentables dans un premier temps.
Le "miracle économique" qui s’ensuivra comporte donc sa part d’ombre : aux côtés de la dette économique qu’il engendre, et que le Brésil continue de payer, il jette les bases d’inégalités sociales parmi les plus importantes du monde. |
Note de contenu : |
1. Graine maudite (Idéologie de l’interdépendance et de la sécurité ; "Affaire Ballarin", le sang versé en commun ; L’Eglise catholique face à la junte militaire ; Revers du "miracle" économique ; Quand le prolétariat s’organise ; La Constituante contre l’économie)
2. Urgence sociale (Trente-deux millions de gamins dans la rue ; Dette d’hier... ; ...et dette d’aujourd’hui ; Mainmise sur l’Amazonie ; Les Indiens et la "sécurité nationale" ; Marqués pour mourir ; Une religion de l’émotion ; Huit années qui ont laminé le pays ; Irruption des mouvements noirs)
3. Les années "Lula" (Porto Alegre teste la démocratie participative ; Musique et peuple mêlés ; Viva Brasil! ; Le gâchis ; "Pétrole vert" contre réforme agraire ; Sans terre mais non sans voix ; Un géant toujours aussi dépendant ; Infiltré au cœur de la police ; Prisons, du désastre social aux mafias ; Brasilia oublie le "complexe du chien bâtard" ; Quel bilan social pour "Lula"?) |
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Là où le Brésil va... (2010). Manière de voir, 113, p. 3-98.
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