[article]
| Titre : |
Rome-Byzance : le grand schisme des chrétiens [dossier] |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Année de publication : |
2024 |
| Article en page(s) : |
p. 12-31 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
grand schisme d'Orient (1054) histoire |
| Index. décimale : |
2 Religion. Théologie |
| Résumé : |
De quand date la séparation entre l'Église romaine et l'Église byzantine, que l'on appellera plus tard « orthodoxe » ? On enseigne encore aujourd'hui à l'école que le « schisme » de 1054 est l'acte fondateur de cette fracture. En réalité cet incident diplomatique entre les légats du pape et le patriarche de Constantinople fut sans conséquence ecclésiale directe. Son intérêt principal est de révéler l'ampleur des secousses produites par la réforme dite « grégorienne », jusque dans les relations entre Rome et l'Empire byzantin.
En 1088-1089 l'empereur byzantin (ou basileus) Alexis Ier Comnène et le pape Urbain II s'écrivent. Le pape s'étonne auprès de l'empereur de ce que son nom ne soit pas mentionné dans les diptyques de la Grande Église, c'est-à-dire de Sainte-Sophie, la cathédrale du patriarche de Constantinople. Ce détail n'en est pas un : omettre le nom du pape dans les offices liturgiques de la Grande Église est l'expression majeure de la rupture dans la communion entre les cinq patriarches de la Chrétienté, ce qui définit et qualifie, très précisément et exclusivement, un « schisme ». |
| Niveau : |
Enseignement secondaire |
| Permalink : |
http://catalogue.iesp.be/index.php?lvl=notice_display&id=23472 |
in L'Histoire > 515 (Janvier 2024) . - p. 12-31
[article] Rome-Byzance : le grand schisme des chrétiens [dossier] [texte imprimé] . - 2024 . - p. 12-31. Langues : Français ( fre) in L'Histoire > 515 (Janvier 2024) . - p. 12-31
| Mots-clés : |
grand schisme d'Orient (1054) histoire |
| Index. décimale : |
2 Religion. Théologie |
| Résumé : |
De quand date la séparation entre l'Église romaine et l'Église byzantine, que l'on appellera plus tard « orthodoxe » ? On enseigne encore aujourd'hui à l'école que le « schisme » de 1054 est l'acte fondateur de cette fracture. En réalité cet incident diplomatique entre les légats du pape et le patriarche de Constantinople fut sans conséquence ecclésiale directe. Son intérêt principal est de révéler l'ampleur des secousses produites par la réforme dite « grégorienne », jusque dans les relations entre Rome et l'Empire byzantin.
En 1088-1089 l'empereur byzantin (ou basileus) Alexis Ier Comnène et le pape Urbain II s'écrivent. Le pape s'étonne auprès de l'empereur de ce que son nom ne soit pas mentionné dans les diptyques de la Grande Église, c'est-à-dire de Sainte-Sophie, la cathédrale du patriarche de Constantinople. Ce détail n'en est pas un : omettre le nom du pape dans les offices liturgiques de la Grande Église est l'expression majeure de la rupture dans la communion entre les cinq patriarches de la Chrétienté, ce qui définit et qualifie, très précisément et exclusivement, un « schisme ». |
| Niveau : |
Enseignement secondaire |
| Permalink : |
http://catalogue.iesp.be/index.php?lvl=notice_display&id=23472 |
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Rome-Byzance : le grand schisme des chrétiens [dossier] (2024). L'Histoire, 515, p. 12-31.
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Rome-Byzance : le grand schisme des chrétiens [dossier] in L'Histoire, 515 (Janvier 2024)
